LE POINT BOUKIN DE L'ÉTÉ - partie deuz

on continue...

Au pays des kangourous, de Gilles Paris : Petit bonhomme dont la maman est partie au pays des kangourous pour travailler vit avec sont papa qui va pas bien et loge donc chez mère-grand. J'aime bien ces tranches de vie vues avec les yeux d'enfants. La prose est belle, les personnages peuvent être mon voisin, ça fini sur de la bonne humeur.

à mettre dans votre sac de plage, puis le prêter aux enfants. (Gilles Paris a aussi écrit "autobiographie d'une courgette" : à lire!)

Quelqu'un d'autre, Tony Benacquista : "chiche, on se donne 3 ans pour devenir qui on veut vraiment". Ce qui fut fait. Avec des domages colatéraux, des remises en compte, et des abandons. Le truc pour s'endormir le soir, sans cauchemard.

à mettre dans votre sac de piscine et à laisser pour la prochaine personne qui prendra votre tansat.

Peu importe, E. St Aubyn (tome 1 de la triologie Patrick Melrose) : Première partie la vie d'un gosse de riche (américain?) avec un mère alcoolo (je crois, je l'ai lu y'a quelques mois et je me rapelle pas trop) un père vache-pas-cool-du-tout, en Provence. un règlement de compte avec ses géniteurs. Plein de cliché sur les riches en Provence.
Bof... le 2ème tome ce sera le gamin une fois grand. je l'ai , mais vais pas me jeter dessus. Même si je pense que le mioche est devenu un sale type dominateur puant.
Mouais, j'ai pas envie de la conseiller, et pourtant je suis allé au bout avec une espèce de curiosité malsaine. genre "oh le pauvre" mais on se délecte de savori quelle vacherie il va subir...

à mettre dans le sac de plage de Belle-maman

Bon, après toussa toussa, je vais vous parler de mes GROS COUPS DE COEURS des ces derniers mois.
Koi ke? j'aurais ptet du commencer par là?
Je vous rappelle que c'est MON bloug et que j'fais c'que j'veux!

Life, Keith Richard : biographie du sieur Keith, membre des Stones, adulé par mon égo et moi-même. Bon, les biographies, moi, bof bof. Mais là c'est LES STONES ET KEITH, p'tain, faut pas dec'! Et plus c'est bien écrit, on ne sent pas le nègre analphabète derrière, et la traduction n'est pas trop mal. j'ai diagonalisé un peu, quand il se masturbe sur ses rifs en expliquant pourquoi, mais bon, quand on sait ce que ça a rendu sur les disques, on lui pardonne hein? J'aime bien avoir cette vision destroy des Stones ans les années 60, puis 70, puis 80... C'est que les Stone c'est des vieux Briscards en 2012. J'aime bien ce personnage qui a apparement a fait ce qu'il voulait comme il voulait, mais pas tant que ça paske fallait pondre des disques divins tout de même. Puis il a une grande tendresse avec Mick (Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifk koi!) tout en le traitant de pute. J'adÔre.

pretexte à réécouter les Stones, les vieux, à fond. Et découvrir Keith sans les Stones aussi.

à mettre dans son sac de plage, sac de ville, sac à dos (il est lourd et gros, ou l'inverse), et surtout sur la table de nuit pour de doux rêves, avec zik de fond, évidement.

La balade de Lila K, Blandine Le Callet : pour çuici, j'ai fais un truc que je n'avais pas fais depuis longtemps : je l'ai attaqué à 21h30 et terminé à 2h30. du matin. d'une traite. Ces lectures "d'un coup" donnent une autre dimension aux récits. Plus bref, plus dense, plus émotivant *, il faut pouvoir ne pas s'endormir mais lire un livre d'une traite est un luxe qu'il faut se faire de temps en temps.
Deux sujets un peu bateau qui s'emboite, et hop! je me suis laissé emporté : un soupçon d'anticipation avec une cité très organisé et en dehors "la zone". Et une enfant retirée à sa mère paske maman ne fais pas comme il faut avec elle. Et b'en ça donne un sacré résultat : un récit tendre et humain, qui m'a choppé les trippes et m'a emmené dans son univers.
Blandine Le Callet a écrit avant "une pièce montée", charmant petit livre qui raconte un we de mariage vu par un protagoniste différent à chaque chapitre. Y' eu un film (pas vu)

à mettre dans son sac à main, sac de plage, table de chevet... essayez de le lire d'une traite. ou rapidement.

Avenue des Géants, Marc Dugain : Polar! si si, j'ai lu un polar. Mais bon, pour moi c'est juste un roman d'un gars qui tue ses grands-parents. Encore une histoire d'un gus hors norme (trèèès grand et trèèèès pas con)qui essaie de vivre malgré le dawa qui règne dans sa tête. J'ai tiqué sur la fin, comme d'hab', mais j'ai vachement aimé cette espèce de raod-movie intérieur du gus. ça a un coté "polar étasunien" mais c'est écrit par un frenchie. (reflexion qui n'apporte rien à la critique, sauf que ça veut dire que ce n'est pas une traduction, donc il n'y a pas d'erreur. ah ben si , ça apporte un truc du coup)

à mettre dans son sac de plage avec un bounty. J'aime bien les bounty.

* émotivant : qui donne de l'émotionnement.

Comments

[Mary]

Je ne lis jamais (et j'ai un peu honte du coup) mais là ça donne envie !!! A voir si mon envie restera assez longtemps en moi pour que j'aille acheter/emprunter à la médiathèque les dits bouquins !!! Je te dirai ;-)